Le ministre a expliqué, dans sa réponse à une question orale sur la « psychiatrie », que ce plan prend en compte l’approche du genre et des droits humains, notant que son département travaille également à l’élaboration d’un projet d’évaluation du système de santé mentale avec le soutien de l’Organisation mondiale de la santé.
Un cadre juridique inadapté
Dans le même contexte, le ministre a relevé que le cadre juridique de la santé mentale « n’est plus adapté aux évolutions de la santé mentale et aux orientations du Programme national de la santé mentale et de l’Organisation mondiale de la santé ».
Aït Taleb a également précisé que les programmes en cours ne font que:
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– combler le fossé enregistré dans ce domaine,
– assurer l’approvisionnement adéquat et continu en médicaments des établissements d’urgence,
– augmenter le nombre de psychiatres formés annuellement,
– avancer vers l’adéquation du cadre légal de la profession de psychologue,
– réaffecter les ressources humaines spécialisées en psychiatrie employées dans les établissements de santé.
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Déficit de médecins
Le ministre a aussi annoncé la poursuite de la mise en place des services psychiatriques intégrés dans les hôpitaux publics, la construction et l’équipement de 3 hôpitaux de santé mentale à Agadir, Kénitra et Beni-Mellal, avec 120 lits chacun, ainsi que la reconstruction de l’hôpital psychiatrique de Berrechid.
Ait Taleb a toutefois relevé que le nombre de médecins spécialisés en psychiatrie ne dépasse pas 121, dont 11 médecins ont pris leurs services en 2021 et 15 en 2022.