Ces dernières années, le prix de l’huile d’olive a connu une tendance à la hausse constante, et cette tendance ne montre aucun signe de ralentissement. Au contraire, il est possible que cette augmentation des prix persiste voire s’intensifie. Les inquiétudes grandissent parmi les agriculteurs face à une sécheresse dévastatrice qui affecte les terres oléicoles du royaume, menaçant de faire grimper le prix du litre d’huile d’olive à un niveau record de 100 dirhams.
Parmi ces conditions défavorables, la sécheresse joue un rôle majeur en ayant un impact direct sur la production d’huile d’olive. Les oliviers ont besoin d’une quantité suffisante d’eau pour garantir une récolte abondante. Lorsque les conditions deviennent excessivement sèches, les arbres ne sont pas en mesure de produire autant de fruits, ce qui se traduit par une réduction de la production d’huile d’olive.
La réduction de la quantité d’olives récoltées a un impact direct sur l’offre d’huile d’olive sur le marché. Lorsque l’offre diminue, les prix ont tendance à augmenter en raison de la concurrence pour les quantités limitées disponibles. Ainsi, l’offre réduite contribue à une augmentation générale des prix sur le marché de l’huile d’olive. La hausse des prix de l’huile d’olive est devenue inévitable cette saison, après que l’an dernier, le litre se négociait entre 75 et 80 dirhams.
La situation est préoccupante pour de nombreux producteurs de l’industrie de l’huile d’olive au Maroc. La sécheresse persistante suscite des inquiétudes quant à la production d’olives pour la saison agricole en cours. Ils se demandent dans quelle mesure la productivité attendue sera capable de satisfaire les besoins nationaux en huile d’olive. Cette incertitude a des répercussions sur les perspectives de disponibilité et, par conséquent, sur les prix.